4/14/2011

Certains polissent leur pierre moi c'est une montagne !!!

                  BONJOUR ou BONNE NUIT
                  Le monde est grand et où que vous soyez, de langage francophone, si vous vous intéressez au phénomène Bugarach 2012 vous n'avez pas la possibilité d'être sur place. Laissez moi donc vous prendre le regard et de votre virtuel, vous donnez un peu de mon réel ou plus simplement vous donnez des infos de ce qui se passe ici.
                  ( je pose mon café, aiguise mes doigts, attaque mon clavier, et commence: )
             
                   Bugarach est une montagne dans l'Aude qui concentre utopies, rêves, révélations, peurs, mystères...
                  Viens! je vais te faire découvrir des délires, des fous, des sages, des mages joueurs d'images, des non-conventionnels, des hors-normes... ils peuplent nos vallées et tel un DJ du son. Ils mixent: science, ésotérisme et loufoquerie psychédélique. Ici même les pattate sont quantique et si tu chope un pv pour conduite sous prod, c'est ton karma, ton destin ! Au marché d'éspérance plusieurs révélations sont en concurrences, qu'elles nous viennent du fond de l'histoire ou qu'elles apparaissent un matin toutes fraiches comme un dessin dans les prés.
                  Dans ce secteur de l'Aude et ses alentours peut se faire un inventaire à la Prévert car se côtoient des strates, des castes d'individus dont je fas partis. Castes, tellement différentes que souvent les hommes qui les composent ne se regardent jamais car tournant en circuit fermé dans leurs propre réseau. On les nomment: les locaux, les néo, les babos, les ufo, les arachos, les crudi, les bio, les desco, les autochtones, les anglais, les allemands, les catalans, les chasseurs, les cueilleurs, les à la rue des villes et les à la rue des champs, ceux qui cherchent à tailler leur propre pierre et ceux qui cherchent à investir dans la pierre, les philosophes de comptoir, les conteurs, les artistes, les oufs, les poufs, les saints, les archanges, les sâdhous, les disciples, les indisciplinés, les québlos de l'Inde, les québlos tout court...
                  Stop, je me rends compte que cette liste est fausse et qu'il est dur de ranger les humains dans des tiroirs car des fois je suis tout ça à la fois. Un jour je suis vieux et sage alors que le lendemain je peux être ce jeune qui a tout compris, un jour je suis sectaire mais hier j'étais plus ouvert. Ceci dit je ne serai jamais comme ces timbrés qui pensent que tout se termine en 2012. Vive 2013 !
                   Mais ce site est tout sauf un blabla sociologique universitaire, plutôt que d'apporter des réponses, je préfère les questions. Notamment: POURQUOI QUAND TU ES ICI TU AS L'IMPRESSION D'ETRE EN VOYAGE ?
                   En effet on retrouve les même ambiances que connaissent ceux qui ont eut la chance de voyager dans les pays dit sous-développés c'est-à-dire en-dehors de la culture hollywoodienne. Ces ambiances sont: coïncidences à répétition, explosions de l'âme, parole qui circule, belles rencontres, sentir : ici et maintenant, élève de la vie,...
                   Car ici et surtout dans la région, le temps est plus long. Je ne peut pas faire et voir tout ce qui se présente à moi quand je prends la peine d'être à l'écoute et que je sors de ma bulle. Alors que dans d'autres endroits de France et Navarre ou j'ai vécu, les semaines passaient tellement vite que mes années se transformaient en jour...
                   Dans les villes à télé où j'ai vécu, de 2 heures à 4 heures par jour de transport seul en commun, je n'ai même pas vu arrivé l'âge que j'ai aujourd'hui. S'ennuyer au boulot ou dans les métros nous met dans un état d'hypnose et d'arrêt sur image. On fait les choses en répétant les mêmes gestes a l'infini, esprit irrémédiablement débranché du cœur qui gère juste les mouvements de la marche.
                   Dans les tunnels de nos correspondances d'habitude, le somnambule que j'étais, partait de chez lui, rentrait chez lui. Il faisait et refaisait sans défaire le calendrier agencé de nos semaines répétées. Car j'avais arrêter le temps. Statue moderne, sur un tapis roulant dans une ville où  l'architecture avait moins d'un siècle. Et à part les crottes de chiens, rien n'y était naturel, bref, tout était humain. Je ne pouvais voir à plus de 100 mètres car la rue tourne et cet immeuble cache mon horizon, ce ciel que je ne vois pas au dessus des néons perpétuels: Est-ce le jour? Est-ce la nuit?
                   Sur les murs, les publicités défilaient captivant ma partie animale d'humanité, ce désir inassouvi de posséder.
                   J'essayai de résister à la tentation, je fermais les yeux et aveugle, seul dans la foule mon âme en scaphandre se pétait les oreilles dans mon casque. La musique était la vie qui me manquait. Qui aurait pu croire que ce banal marcheur était un danseur? Monte à fond la trance progressive! Berce mon cerveau posé sur mon corps. Dans les années 90, je rentrais ou partais de ma  maison. Avant j'étais un robot, je subissais ma vie, je n'avais pas vraiment envie... on croirait le film Métropolis.
                    Puis je partis.
                    Et ici, comme dans toutes les belles campagnes étranges, j'apprends paisiblement a me déprogrammer. Un jour je vous parlerai d'endroits encore plus beaux et mystérieux comme le Sidobre (voir sur le net) où j'ai vécu aussi, où je vivrai, où je vis...
                    Néo essaye d'arrêter le temps pour le prendre,  je cherche autour de moi l'essentiel; fini les gadgets. Et J'ai trouvé.
                    Ici au village, là dans la forêt, sans les dieux, les sourires d'enfants et la nature sont mes seuls maitres...
                    (Bise)
                    Merci de ta patience amie lectrice, ami lecteur ceci est un essai, ce blog est en construction. Si ça vous plait, j'attends vos encouragements ou critiques.
                    Trois bises.
                    A très bientôt.
                    Binuize.

           

                   PS: Si tu n'es connecté que sur une page/texte et pas sur mon blog en général, n'hésite pas  à lire la suite ici . Si ce que j'écris te plait tu me rendras un immense service en me twittant, en mettant un lien sur ton facebook (icône en bas du texte), ton blog, ton site, tes amis, par mail, en mettant des commentaires en bas de page... bref n'hésite surtout pas à me buzzer dans tous les sens.                   
                  De même il est conseillé d'imprimer le blog (quelques pages) c'est plus agréable à lire et tu pourras le faire tourner. Etant bavard je ne veux pas t'abimer les yeux avec l'ordi. Merci et mille bises !

7 commentaires:

  1. J'aime beaucoup votre manière d'écrire pleine d'intelligence et d'humour !
    Votre patelin de fous me rappelle le mien que j'ai quitté il y a quelques mois. :)
    Continuez comme ça, mes amis et moi-même vous lisons.

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  2. textes tres agréables à lire. Bonne jounée.

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  3. Nous sommes aussi proches d'un lieu magique dans le sud... On tente de se déprogrammer tranquillement, ici et maintenant. Continuez votre démarche silencieuse, il me semble qu'elle nous profite à tous, qu'on le veuille ou non ! L'anonymat est salutaire dans la pensée anticonformiste...
    Be free !!

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  4. tres belle ecriture, j'ai bien bloqué, j'avais besoin de ces mots, j'attends la suite.Bravo, bonne continuation, enfin plus qu'un an et demi c'est short....Ok je sors

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  5. continuez c'est très "rafraichissant"
    enfin un peut de légèreté

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  6. Encore quelques fautes à corriger et ce sera parfait. (par ex : ce désir inassouvi de possédé. C'est mieux avec er). Sinon votre lecture est un soulagement. Enfin un peu de raison, de clairvoyance et de poésie pour exorciser l'apocalypsopathie ambiante. Merci !

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